La Ville teste un système de réduction du carburant

Le procédé SAST, mis au point par le scientifique palois Daniel Lafargue, promet de réduire la consommation des véhicules, et donc leurs émissions de polluants : intéressée, la Ville commence le test.

Pour rĂ©duire les Ă©nergies fossiles, la Ville mène une stratĂ©gie globale concernant ses vĂ©hicules. Premièrement, les vĂ©hicules sont progressivement remplacĂ©s par des Ă©lectriques : la flotte se porte aujourd’hui Ă  10 vĂ©hicules Ă©lectriques sur un total de 78, soit une proportion de 13% de vĂ©hicules propres. Mais parmi les vĂ©hicules traditionnels, beaucoup ne sont actuellement pas remplaçables par de l’Ă©lectrique, car cela n’existe pas sur le marchĂ© (tractopelle, nacelle, etc.).

Deuxièmement, une flotte de 6 vélos à assistance électrique complète le parc automobile, les agents étant incités à les utiliser pour leurs déplacements intra-urbains.

Troisièmement, la ville travaille à une optimisation des dépenses de carburant.

Or, pour gĂ©nĂ©rer un gain de rendement, il faut parvenir Ă  un gain de consommation. C’est l’objectif du procĂ©dĂ© SAST, mis au point par le scientifique palois Daniel Lafargue. Ce procĂ©dĂ© permet d'obtenir un gain d'Ă©nergie appelĂ© gain de rendement moteur de l'ordre de 9 Ă  11% pours les moteurs diesel et > Ă  11% pour les moteurs essence. Ce gain de rendement se traduit par un gain de consommation (entre 4 et 6% selon) et un gain de vitesse moyenne. Par consĂ©quence nous obtenons un diminution des rejets polluants (proportionnel aux gains obtenus).

A l’origine, en 1979, le scientifique Daniel Lafargue commence Ă  travailler en physique fondamentale sur l’amĂ©lioration du son (pour l’industrie de la hifi). Etant obligĂ© de faire des expĂ©rimentations pour vĂ©rifier ses hypothèses, il a menĂ© des tests sur l’Ă©lectronique. Il s’avère que tout circuit Ă©lectronique Ă©met des signaux rapides et variables qui perturbent la distribution de l’Ă©nergie.

Il a donc mis au point un procĂ©dĂ© qui limite ces perturbations. BaptisĂ© SAST, ce procĂ©dĂ© est en application depuis une dizaine d’annĂ©es. Daniel Lafargue explique que son dĂ©veloppement est supervisĂ© par l’Ademe dans le cadre de la charte objectif CO2 et qu'un contrat a Ă©tĂ© signĂ© auprès du Sictom des Landes après une pĂ©riode de test concluante auprès de 83 vĂ©hicules.

Pour mettre en place SAST, rien de plus simple : il suffit de le connecter au circuit Ă©lectronique du vĂ©hicule, pendant quelques secondes, via la prise allume-cigare. Rien n’est embarquĂ© sur le vĂ©hicule et SAST ne modifie pas les rĂ©glages du vĂ©hicule ni les donnĂ©es constructeur. La correction obtenue est dĂ©finitive tant que l’on ne change pas les Ă©lĂ©ments traitĂ©s (bougies d’allumage, batterie, injecteurs, câbles, etc.).

Photo de gauche à droite : Daniel Lafargue créateur du système SAST, Hervé Lucbéreilh maire, Julien Mejean associé de Daniel Lafargue, Pascal Lafargue transporteur qui a testé le système, Gérard Rosenthal adjoint aux services techniques et André Labarthe président de la commission développement durable. 

 

Service rĂ©daction, 19-07-2018 | Publié dans la catégorie Environnement