

Le belvédère, qui crée un balcon sur le gave d’Aspe depuis la rue commerçante Louis Barthou en lieu et place de l’ancien immeuble Rousso qui était à l’abandon, a été inauguré le 5 juillet 2025.
La requalification de l’axe Barthou-Révol est arrivé à son terme il y a quelques mois. Les travaux se sont d’abord terminés par les rues Louis Barthou et de Révol : cet achèvement avait donné lieu à une grande fête populaire en décembre 2023, avec des spectacles de rue et une déambulation qui avait attiré une foule immense.
Les travaux du Belvédère avaient été retardés en raison d’un défaut de structure apparu lors de la déconstruction de l’immeuble Rousso. Le Belvédère avait néanmoins été ouvert à la population pendant tout l’été 2024, en attendant quelques finitions réalisés en septembre. Les travaux se sont achevés à l’automne 2024.
Il avait alors été décidé d’attendre les beaux jours pour inaugurer ce nouveau balcon sur le gave d’Aspe.
Une inauguration « à la bonne franquette », comme l’a qualifiée le Maire Bernard Uthurry, pour ce belvédère situé « entre la maison natale de Louis Barthou et le gave serein et rafraichissant ». « A l’époque où s’est forgée la ville, les gaves étaient perçus pour leur force hydraulique, utile dans l’industrie qui est le berceau d’Oloron Sainte-Marie. On ne parlait pas encore raft, kayak… même si les drakkars vikings sont venus jusqu’ici ! A l’heure des partages de circulation et de l’amélioration paysagère, ces travaux sont appréciés. Et portent le caractère inéluctable de leur prolongement vers la rue Justice, la place Clemenceau. Cela mettrait en valeur les immeubles comme cela a été le cas rue Barthou. »
Après avoir remercié tous les participants et les financeurs de ce projet, le Maire a passé la parole au député Iñaki Echaniz, qui a eu une pensée pour l’ancien adjoint Jean-Maurice Cabannes qui avait initié ce chantier. « Il serait très fier d’être là aujourd’hui. Il était nécessaire de déconstruire le bâtiment Rousso pour le remplacer par cette place qui sera un carrefour social et d’échange. C’est le sens de l’histoire, de recentraliser nos bourgs, et nous allons continuer à le faire. »