Campagne de piégeage du frelon asiatique
Arrivés en France en 2002, les frelons asiatiques se sont adaptés à notre environnement et représentent un danger pour les humains, les animaux, les abeilles… Les piéger est donc une démarche citoyenne et de santé publique. C’est le moment !
Quel piège bricoler ?
- Prendre une bouteille en plastique de 1,5 l
- Percer des trous de 10 mm de diamètre sur les 2/3 supérieurs
- Verser un mélange de 15 cl de bière, 10 ml de sirop (cassis ou grenadine) et 8 à 10 cl de vin blanc
- Bien refermer la bouteille pour que l’appât ne soit pas dilué par l’eau de pluie
- Suspendre ce piège à 1,5 m du sol, de préférence dans une zone fleurie
- Idéalement, prévoir 2 pièges pour un petit jardin
1 reine piégée = 1 nid en moins !
Calendrier
De fin février à début mai : piégeage des fondatrices qui sortent de leur hibernation
De mi-mai à la fin de l’été : piégeage des ouvrières, utile aussi pour affaiblir les populations
Le conseil de l’apiculteur
Laissez les premières captures macérer dans le mélange : elles produiront des phéromones qui attireront leurs congénères en plus de l’appât.
A savoir
- Les nids désaffectés après novembre ne seront plus jamais utilisés. Il n’est donc pas nécessaire de les détruire.
- Les frelons bâtissaient leur nid de préférence dans des points hauts, mais désormais on en trouve aussi à hauteur d’homme, dans des haies, des cabanons, des dessous de toit… Il faut donc se montrer très vigilant.
- Un seul nid génère 15 à 30 fondatrices : le développement de la population de frelons est donc exponentiel, un argument de plus pour que tous les citoyens participent au piégeage !
- L’appât conseillé est assez sélectif. Il peut piéger aussi d’autres insectes mais il s’agit essentiellement de pyrales et de mouches qui sont d’autres invasifs.
Faites connaître le résultat de vos pièges !
Pour assurer le suivi des populations de frelons asiatiques, il est utile pour les apiculteurs de connaître le nombre de frelons piégés dans une zone donnée.
À la découverte du milieu des cressonnières
À deux pas de la rocade existe à Oloron Sainte-Marie une zone humide particulière, à véritable enjeu de biodiversité : un lieu à faire connaître, mais aussi à protéger.
A Oloron Sainte-Marie, en contrebas de la rue Navarrot, on découvre une zone humide particulière. En aval de sources jaillissant du talus et se déversant dans l’Escou, nos prédécesseurs ont bâti des bassins successifs en pierre pour cultiver le cresson. On y trouve encore du cresson, ainsi que de nombreuses plantes aquatiques et d’espèces faunistiques.
Suite à un appel à projet du Conservatoire d’espaces naturels visant à la préservation/restauration des zones humides, des études scientifiques ont été menées : calotriton et écrevisse à patte blanche vivent dans ces cressonnières,ainsi que des odonates (demoiselles et libellules) communes. Depuis trois ans, la mairie aménage et protège ce milieu avec l’aide du LPA de Soeix et d’autres acteurs dont le CEN, la fédération de pêche, etc. Les travaux menés pour ouvrir ce milieu très sombre ont permis d’inventorier une odonate protégée, l’agrion de mercure.
Le travail doit se poursuivre pour protéger la qualité de l’eau, une condition pour le maintien du calotriton, du triton palmé, ainsi que de la loutre et de la cistude qu’on sait voisines des cressonnières.
Autre évolution prévue : faire découvrir ce milieu aux Oloronais : cette démarche a débuté cet été avec une visite plébiscitée, organisée dans le cadre d’Oloron Sport Culture Vacances.
A savoir : le desman, l'euprocte, l'écrevisse, se retrouvent aussi dans d'autres zones naturelles comme la forêt du Bager




