Cette affection chronique, souvent méconnue, se manifeste par des réactions graves à des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien, telles que les parfums et produits parfumés, les produits cosmétiques et d’hygiène personnelle, les produits d’entretien, les produits chimiques volatils (peintures, solvants, pesticides, plastiques), les additifs alimentaires, les matériaux de construction et d’ameublement, les polluants atmosphériques (fumées, gaz d’échappement, composés organiques volatils)…

SOS MCS revendique à longueur d’année les droits des personnes touchées par cette pathologie :

■ Droit d’aller dans les bâtiments et dans les espaces publics sans compromettre notre santé.

■ Droit de pouvoir se rendre dans n’importe quel établissement de santé sans que notre maladie ne s’aggrave.

■ Droit d’appliquer dans les centres de santé des protocoles adaptés à notre pathologie.

■ Droit à la création d’unités spécialisées pour notre diagnostic et notre suivi.

■ Droit d’être entendu, d’être compris sans que notre maladie et nos symptômes ne soient remis en question.

■ Droit aux mêmes prestations sociales : incapacité, handicap et dépendance que tout autre malade.

■ Droit de disposer de zones blanches exemptes de produits chimiques et d’ondes électromagnétiques qui nous permettent de vivre sans risque.

■ Droit à un logement décent et convenable exempt de produits chimiques et toxiques qui font avancer nos maladies.

■ Droit à la reconnaissance et à la recherche des maladies environnementales créées par l’homme lui-même et qui ont fait de nous une société malade.

■ Droit à une recherche adéquate de notre maladie.

■ Droit à une vie digne avec les limites que cause notre pathologie, mais digne.

Le 12 mai prochain sera célébrée la Journée mondiale de la sensibilité chimique multiple. Cet événement vise à sensibiliser le grand public et les décideurs aux défis rencontrés par les personnes atteintes de SCM, notamment l’accès aux espaces publics, aux soins ou encore au logement.