Expression des conseillers des groupes minoritaires

Communication de mars 2024

Au terme d’un Conseil Municipal de plus de 4 heures le 15 mars dernier avec, au menu principal, le Débat sur les Orientations Budgétaires, nous en retiendrons surtout, de la part de la majorité municipale, une opération de communication uniquement tournée vers les prochaines élections municipales de 2026, sans réelle vision d’avenir.

En effet, et alors que l’heure du bilan approche, on voit bien que cette municipalité entend faire du projet «LA FRICHE» l’étendard de sa mandature, sous prétexte qu’il serait exemplaire en termes de démocratie participative, ce qui loin d’être partagé par bon nombre de participants aux diverses rencontres où ils ont plutôt eu l’impression de servir d’alibi à la démarche que de véritable force de proposition.

Sans compter que le fameux restaurant qui cherche en ce moment son exploitant constituera, quoiqu’ait pu nous en dire M. le Maire lors du dernier Conseil, un indéniable élément de concurrence pour les professionnels environnants dont il n’est pas non plus certain qu’ils aient été consultés comme on a bien voulu nous le faire croire.

Et au-delà du caractère exorbitant de l’investissement, ne parlons pas des frais de fonctionnement qui en découleront avec, déjà, le premier recrutement d’un salarié chargé de veiller à la mise en route opérationnelle du lieu alors que nous pensions, sans doute naïvement, qu’il y avait déjà une Cheffe de Projet spécialement dédiée à cette mission.

Et enfin, dans un tout autre domaine, comment ne pas s’indigner d’être prise à partie, de manière virulente, tant par le Député que le Maire ou encore l’Adjointe aux Affaires sociales parce que l’on a « osé » demander plus d’écoute et d’humanité sur des situations d’extrême précarité.

Communication de décembre 2023

Les fêtes de noël sont là avec leur cortège de congratulations.

L’inauguration de la rue Barthou et rue Révol n’augure qu’une réhabilitation matérielle et la mise aux normes de ces rues qu’elles attendaient depuis trop longtemps.

Mais qu’en est-il de la dynamique économique ?, quelles perspectives et quelles prospectives ont été menées ? Nous ne remarquons rien car il ne se passe rien ….

Beaucoup de communication autour de projets certes alléchants sur les photos des magazines municipaux, et qui donnent même lieu à des déambulations inaugurales alors que subsiste une grosse incertitude technique sur la finalisation du belvédère au coeur même de la rue Louis-Barthou, mais au de-là de cette poudre aux yeux, quelle véritable impulsion économique entend donner cette municipalité pour redynamiser notre ville et lui rendre cette attractivité rayonnante qui fut sienne au début des années 2000 ?

Quelles mesures concrètes, en lien bien sûr avec la Gendarmerie Nationale, pour mettre un terme à ce sentiment d’insécurité et à ces incivilités qui commencent à gangréner une ville jusqu’ici réputée pour sa tranquillité?

Et enfin, en dehors de manifestations à répétition et de grandes déclarations dans la presse, quels actes significatifs du Maire d’Oloron, Président du Conseil de Surveillance,  pour tenter d’enrayer la spirale fort alarmante de notre Centre Hospitalier?

Et je ne parle même pas de l’augmentation des taxes foncières et du prix de l’eau, les Oloronais les découvrent avec stupéfaction jour après jour.

Bonnes fêtes de fin d’année aux oloronais.

Communication de juin 2023

Aujourd’hui, des travaux importants émaillent notre ville. La circulation douce se met en place peu à peu et non sans mal tout en créant du mécontentement chez les oloronais.
Beaucoup de travaux se font essentiellement sur les routes départementales.
Il faudrait penser à remercier la municipalité précédente qui avait négocié le principe avec le conseil départemental ; mais attention il reste des sommes importantes à la charge de la ville.
Avez-vous la seule ambition de porter la dette à un niveau record comme en 2014 ou elle frôlait les 15 millions d’euros ?
Des commerces ferment faute de repreneur dans tous les quartiers de la ville et même aujourd’hui à Ste Marie. (…)

Laurence Dupriez